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Notice rédigée par : Maurice Mignet
Selon Edmond Bocquier, l'existence de "la Braconerie" est attestée en 1376 dans un aveu déposé aux Archives départementales de la Vienne.
Plutôt qu’ayant rapport avec le "braconnage" dans son sens actuel, l’origine du nom de "la Braconnerie" serait un équivalent de "vénerie" si on se réfère au Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du 9e au 15e siècle, de Frédéric Godefroy citant Philippe de Mézières et Jean Lemaire de Belges, écrivains du XIVe et du XVe siècles[1]. Hasard ou coïncidence, il se trouve que les légendes locales racontaient que "la Braconnerie" avait la réputation d’être un lieu hanté autrefois par la bien connue "chasse Gallery", dont les fantômes avaient coutume d’emprunter l’ancien petit pont de bois traversant "la Vie" en bas du village[2].
Cf. Lemaire de Belges (Jehan), Illustration de Gaule et Singularité de Troie, tome 3, chap. 11 : "Là où encore dure et persévère le très noble usage et exercice de vénerie ou braconnerie, et chasse tant de chevaux sauvages, comme de bêtes rousses et noires, d’oiseaux de proye, de gibier et de poissons, autant Royale et franche, qu’en quelque autre païs qu’on sache".
Témoignage recueilli autour de 1980 auprès d’Émile Locteau, né en 1921 à "la Braconnerie", et qui rapportait des récits entendus et des événements vécus dans sa jeunesse.